A Dieppe et nulle part ailleurs
Une balade dans Dieppe en six étapes, pour les six derniers jours de 2008.
Une histoire sans paroles...... le 25 décembre. J'ajouterai des commentaires au fur et à mesure.
Avec quand même la voix d'Art Garfunkel qui chante "Morning has broken" !
Vendredi 26 décembre :
Dehors, grand soleil, ciel lumineux.
La photo ci -dessous a été prise mardi dernier. Ciel brillant mais brumeux. Le bassin Duquesne ignore la grisaille ambiante.
J'aurais aimé que le vert de l'eau du bassin soit le fameux vert glauque, cher aux Grecs, juste comme ça, parce que j'aime bien ce mot aujourd'hui dépossédé de ses origines. Mais là c'est trop foncé, plutôt "viride", il paraît.
Cette couleur donne une sorte d'intensité à l'eau, une épaisseur comme si le coquillard aux dragues relevées baignait dans une soupe marine un peu grasse....
....ou dans un pot de peinture glycéro !
A demain...
Samedi 27 décembre :
Aujourd'hui encore le soleil ! Cette photo a été prise elle aussi mardi dernier, journée plus grise.
"Rust never sleeps !"
"La rouille ne s'endort jamais !"
Ce n'est pas moi qui le dis mais un (grand !) sculpteur anglais de ma connaissance.
Ce travail d'érosion est d'ailleurs parfois accepté tel un prolongement de l'action de l'artiste sur sa sculpture, comme si elle n'était jamais achevée et que la Nature prenait le relais sur le travail de l'Homme.
Ici, évidemment, pas de prétention artistique sur cette bitte d'amarrage placée en avant- poste,entre le pont Ango et le bassin.
Juste la beauté de cette rouille qui ronge implacablement..... et les fientes de goélands sur les pierres !
A demain !
Dimanche 28 décembre.
Un hiver aussi continental que salutaire s'installe décidément sur Dieppe, et moi je pense au réchauffement climatique ....
Photo prise le mercredi 24 décembre. Un temps brumeux qui plonge l'arrière-plan dans un halo un peu gris. Une brochette impeccablement rangée de goélands surveille l' eau dormante du bassin en forme de radoub ou cale sèche, et l'eau le leur rend bien . Symétrie du reflet, alliance des verts et des gris.
Un endroit où l'on venait autrefois "radouber" c'est à dire réparer les bateaux. Au fond, la passerelle Riolland . Un décor de grues en sommeil, Au loin, les immeubles des Coteaux.
C'est le port de Dieppe.
A demain !
Lundi 29 décembre
Soleil insolent, ciel d'un bleu pur et thermomètre bien au-dessous de zéro.
On aurait eu ce temps-là (sauf la température !) au mois d'août , hein ! Ça aurait un peu changé la morosité de l'été dieppois !
Mais, je me répète, au mois d'août, il faisait pas beau à cause du réchauffement climatique. Et là fin décembre, c'est la trêve du même réchauffement ! C'est dingue ! Qu'en pense la Verdoyance ?
Bon, la photo ci-dessous a été prise le 24 décembre dernier. Il faisait doux et gris.
Ce que j'aime bien sur les portes de l'écluse, ce sont les deux petites balises rouges et blanches qui me font irrésistiblement penser aux piliers d'amarrage des gondoles à Venise. Sauf que ces derniers sont rayés en spirale. On a l'exotisme à portée de regard... Suffit de le vouloir !
Autrefois il existait des écluses qui fermaient "La Retenue des Chasses". C'était un bassin dans lequel aboutissait la rivière "Arques". Lorsqu'on levait les portes, l'eau accumulée se jetait dans l'actuel avant-port et chassait (d'où son nom) les galets et alluvions vers la mer. Ces écluses ne se trouvaient pas là, mais un peu plus loin vers le Pollet.
Dans le port, la moindre tache rouge exalte les verts ambiants...
A demain,
Mardi 30 décembre
Pendant les vacances des enfants, le bain de soleil continue. Dommage qu'ils soient scotchés à leurs consoles et aux jeux offerts à Noël !
Quelques uns se risquent jusqu'à la patinoire : bonne idée !
J'ai photographé ces coquilles le 8 décembre. La nuit commençait à tomber derrière la halle au poisson.
Autrefois, j'avais une copine, Brigitte qui bossait "aux coquilles" comme on disait. Je me souviens , elle me racontait le début du boulot à cinq heures du mat', l'eau froide, les gerçures et les crevasses sur les mains.
Chaque fois que je passe devant cet endroit où on conditionne les coquilles Saint- Jacques, je pense à elle.
Ici, dans une lumière froide du soir, les coquilles vides amoncelées et serrées dans un film plastique sont une installation artistique involontaire. Juste pour qui veut bien les regarder comme telles.
A demain !
Les falaises, c'était le soir du 25 décembre : la nuit tombait....
Reposant, non ?
Allez, Boujou,
Pandora
Une histoire sans paroles...... le 25 décembre. J'ajouterai des commentaires au fur et à mesure.
Avec quand même la voix d'Art Garfunkel qui chante "Morning has broken" !
Vendredi 26 décembre :
Dehors, grand soleil, ciel lumineux.
La photo ci -dessous a été prise mardi dernier. Ciel brillant mais brumeux. Le bassin Duquesne ignore la grisaille ambiante.
J'aurais aimé que le vert de l'eau du bassin soit le fameux vert glauque, cher aux Grecs, juste comme ça, parce que j'aime bien ce mot aujourd'hui dépossédé de ses origines. Mais là c'est trop foncé, plutôt "viride", il paraît.
Cette couleur donne une sorte d'intensité à l'eau, une épaisseur comme si le coquillard aux dragues relevées baignait dans une soupe marine un peu grasse....
....ou dans un pot de peinture glycéro !
A demain...
Samedi 27 décembre :
Aujourd'hui encore le soleil ! Cette photo a été prise elle aussi mardi dernier, journée plus grise.
"Rust never sleeps !"
"La rouille ne s'endort jamais !"
Ce n'est pas moi qui le dis mais un (grand !) sculpteur anglais de ma connaissance.
Ce travail d'érosion est d'ailleurs parfois accepté tel un prolongement de l'action de l'artiste sur sa sculpture, comme si elle n'était jamais achevée et que la Nature prenait le relais sur le travail de l'Homme.
Ici, évidemment, pas de prétention artistique sur cette bitte d'amarrage placée en avant- poste,entre le pont Ango et le bassin.
Juste la beauté de cette rouille qui ronge implacablement..... et les fientes de goélands sur les pierres !
A demain !
Dimanche 28 décembre.
Un hiver aussi continental que salutaire s'installe décidément sur Dieppe, et moi je pense au réchauffement climatique ....
Photo prise le mercredi 24 décembre. Un temps brumeux qui plonge l'arrière-plan dans un halo un peu gris. Une brochette impeccablement rangée de goélands surveille l' eau dormante du bassin en forme de radoub ou cale sèche, et l'eau le leur rend bien . Symétrie du reflet, alliance des verts et des gris.
Un endroit où l'on venait autrefois "radouber" c'est à dire réparer les bateaux. Au fond, la passerelle Riolland . Un décor de grues en sommeil, Au loin, les immeubles des Coteaux.
C'est le port de Dieppe.
A demain !
Lundi 29 décembre
Soleil insolent, ciel d'un bleu pur et thermomètre bien au-dessous de zéro.
On aurait eu ce temps-là (sauf la température !) au mois d'août , hein ! Ça aurait un peu changé la morosité de l'été dieppois !
Mais, je me répète, au mois d'août, il faisait pas beau à cause du réchauffement climatique. Et là fin décembre, c'est la trêve du même réchauffement ! C'est dingue ! Qu'en pense la Verdoyance ?
Bon, la photo ci-dessous a été prise le 24 décembre dernier. Il faisait doux et gris.
Ce que j'aime bien sur les portes de l'écluse, ce sont les deux petites balises rouges et blanches qui me font irrésistiblement penser aux piliers d'amarrage des gondoles à Venise. Sauf que ces derniers sont rayés en spirale. On a l'exotisme à portée de regard... Suffit de le vouloir !
Autrefois il existait des écluses qui fermaient "La Retenue des Chasses". C'était un bassin dans lequel aboutissait la rivière "Arques". Lorsqu'on levait les portes, l'eau accumulée se jetait dans l'actuel avant-port et chassait (d'où son nom) les galets et alluvions vers la mer. Ces écluses ne se trouvaient pas là, mais un peu plus loin vers le Pollet.
Dans le port, la moindre tache rouge exalte les verts ambiants...
A demain,
Mardi 30 décembre
Pendant les vacances des enfants, le bain de soleil continue. Dommage qu'ils soient scotchés à leurs consoles et aux jeux offerts à Noël !
Quelques uns se risquent jusqu'à la patinoire : bonne idée !
J'ai photographé ces coquilles le 8 décembre. La nuit commençait à tomber derrière la halle au poisson.
Autrefois, j'avais une copine, Brigitte qui bossait "aux coquilles" comme on disait. Je me souviens , elle me racontait le début du boulot à cinq heures du mat', l'eau froide, les gerçures et les crevasses sur les mains.
Chaque fois que je passe devant cet endroit où on conditionne les coquilles Saint- Jacques, je pense à elle.
Ici, dans une lumière froide du soir, les coquilles vides amoncelées et serrées dans un film plastique sont une installation artistique involontaire. Juste pour qui veut bien les regarder comme telles.
A demain !
Les falaises, c'était le soir du 25 décembre : la nuit tombait....
Reposant, non ?
Allez, Boujou,
Pandora