La nuit je mens !
Samedi dernier, parmi la plétore d'infos, j'ai cité l'Armada. Vous n'ignorez pas que tout Rouen et toute la Haute Normandie est censée vibrer à l'unisson de cet événement :
Moi, non .
La seule fois où je suis allée fréquenter les quais de la Seine à cette occasion, c'était au petit matin entre 4 et 5 heures. Le soleil se levait sur les grands navires, les quais étaient déserts, et on croisait de temps en temps des rangs de marins faisant leur footing.
Des peintres avaient déplié leurs chevalets et des petites "fiancées" de la veille au soir attendaient au pied des passerelles.
J'ai plutôt aimé cette ambiance : rien à voir avec la foule de journée, mais bon, quatre heures du mat' quand même !
Samedi dernier, Bashung y donnait un concert. J'aime profondément l'univers de Bashung, c'est pourquoi je n'ai pas mis les pieds là-bas. Ce gars-là, il est fait pour l'intimité d'une petite salle de concert... il est fait pour l'intimité tout court.
A mille lieues de la foule. "Loin du réconfort !"
Autrefois, à Ostende, il avait "la hantise d'une écharpe qui s'éffiloche à ton cou", et moi aujourd'hui, j'ai la hantise d'un crabe qui s'effiloche dans ses poumons.
Alors un titre : "La nuit, je mens", ça me va bien !
Allez, Bashung..."un baiser, des coups de latte !"
Ceux qui savent comprendront.
Allez, boujou,
Pandora... mes dessous chics, c'est la chanson d'Alain B.